Sous-payer ses employés a un prix

Réduire les coûts est toujours attrayant, sauf que de couper dans le muscle n’est jamais payant. C’est notamment le cas en rémunération: (...)

L'industrie québécoise du transport par camion a le vent dans le dos

Le produit intérieur brut (PIB) réel de l’industrie québécoise du transport par camion a connu un essor considérable entre 2009 et 2018. (...)

Après avoir fait des entrevues avec plusieurs centaines de dirigeants d’entreprise, l’expert en leadership Adam Bryant a tenté de mettre le doigt sur la qualité qui relie toutes ces personnalités au sommet de leur art. Son explication: la curiosité appliquée. Selon lui, les personnes qui ont cette qualité cherchent constamment à comprendre comment les choses fonctionnent et se demandent ensuite comment ces choses pourraient être améliorées. Bonne nouvelle, cette volonté de remettre les choses en question n’est pas seulement innée et peut être améliorée avec cette simple question: «pourquoi?».

La seconde étude annuelle «AI at Work» des Oracle et Future Workplace se penchait sur la façon dont l’intelligence artificielle modifie le rôle des gestionnaires et des équipes RH. Sur l’ensemble des 8000 répondants de 10 pays, 65% sont optimistes et enthousiastes d’avoir des collègues robots. Fait surprenant, la même proportion affirment qu’ils auraient davantage confiance en un robot qu’en leurs gestionnaire, justifiant ce choix par le fait que les robots sont mieux disposés à fournir des informations objectives et non biaisées. Mais ce n’est pas la fin des gestionnaires pour autant, puisque ceux-ci restent mieux qualifiés pour comprendre les émotions de leurs employés, les coacher et créer une culture de travail adéquate.

Plus de femmes dans les entreprises signifie plus de performance. C’est du moins les conclusion du plus récent rapport du Crédit Suisse Research Institute. En effet, on constaterait une surperformance au sein des entreprises dont le conseil administratif est plus diversifié, et d’encore meilleurs résultats lorsque cette diversification s’étend également dans les équipes de directions. Autre constat positif : parmi les 3000 entreprises considérées dans l’étude, la représentation féminine dans les conseils d'administration a doublé depuis les dix dernières années.

Un autre obstacle à l’accès des femmes aux postes de direction a été mis en lumière cette semaine par les firmes McKinsey et Lean In. Le plus grand enjeu des femmes ne serait pas de briser le fameux «plafond de verre» pour atteindre les postes de haute direction, mais plutôt la première promotion interne au poste de responsable, ou le fait d'être embauchée à un poste de direction. Pour 100 hommes promus ou embauchés pour un poste de responsable de premier échelon, seules 72 femmes ont accès au même rôle.

Deux chercheurs de l’Université du Sud du Danemark, ont testé l'impact des gestionnaires sur la collaboration des travailleurs. Avec une variation d'une expérience de laboratoire connue sous le nom de jeu de biens publics, ils ont démontré que la division des membres de l’équipe entre gestionnaires et employés encourageait les travailleurs à collaborer davantage. Toutefois, en ayant le contrôle sur certains aspects du jeu, les gestionnaires se retrouvaient à manipuler les règles de manière à s’avantager comparativement aux travailleurs. Les chercheurs conclut que les incitatifs à l’intention des dirigeants peuvent avoir des effets de distorsion sur les performances de leurs équipes, surtout si les efforts ne semblent pas équitables aux yeux des travailleurs.